Ensemble décrit la rencontre entre quatre personnes perdues qui vont peu à peu se soutenir mutuellement.
Camille, fille fragile qui ne se sent pas aimée par sa mère survit en travaillant comme technicienne de surface. Elle ne mange presque plus et a une passion qui est le dessin. Elle se sent prisonnière d'un passé qu'elle ne veut pas mentionner.
Philibert, jeune aristocrate timide, habite un grand appartement à Paris appartenant à sa famille. Il est passionné de l'histoire et il souffre des troubles obsessionnels qui le font bégayer.
Son colocataire Franck est un très bon cuisinnier qui n'est pas capable de controler son mauvais caractère. La seule personne avec laquelle il montre un peu de tendresse est sa grand-mère Paulette.
Paulette a 83 ans et elle habite dans une maison de retraite à la suite d'un accident domestique. Elle ne vit que pour le bonheur de son petit fils Franck et ne fait que penser à ses animaux qui son restés chez elle.
Tous les quatre vont se réunir dans cet appartement, se connaître, se soutenir et essayer de construire quelque chose ensemble.
Le roman |
Quelques critiques:
"Doux, simple, drôle, touchant, vrai, humain, tendre et sincère. Ces quelques mots pourraient suffire à décrire ce troisième roman d'Anna Gavalda. La rencontre improbable de ces quatre oubliés de la vie nous envahit de manière subtile, comme la feuille blanche sous le pinceau absorbe l'eau de l'aquarelle. Par touches successives et précises, les coups de plume d'Anna nous caressent, nous égratignent ou nous écorchent"
"Un trio improbable, Camille, femme de ménage et artiste peintre, Philibert, vendeur de cartes postales et aristocrate fan d'Henry IV, Franck, cuisinier, saucier en chef et collectionneur de motos et de nanas. Durant plus de cinq cent pages, on apprend à connaitre nos trois protagonistes dans différents coins de la capitale ou de province : le métier de technicienne de surface, durant la nuit, dans les bureaux des tours de la Défense, les rendez-vous déprimant avec la mère de Camille, les aller-retour express de Frank le lundi pour rendre visite à sa grand-mère, les scènes de vie quotidiennes dans l'appartement de 400 m² dans Paris appartenant à la famille de Philibert Marquet de la Durbellière … "
Quelques extraits:
"Dans l'appartement aussi, chacun commençait à prendre ses marques. Les mouvements de gêne du début, ce ballet incertain et tous leurs gestes embarrassés se transformèrent peu à peu en une chorégraphie discrète et routinière.
Camille se levait en fin de matinée, mais s'arrangeait toujours pour être dans sa chambre vers quinze heures quand Franck rentrait. Ce dernier repartait vers dix-huit heures trente et croisait quelquefois Philibert dans l'escalier. Avec lui, elle prenait le thé ou un dîner léger avant d'aller travailler à son tour et ne revenait jamais avant une heure du matin.
Franck ne dormait jamais à cette heure-là, il écoutait de la musique ou regardait la télévision. Des effluves d'herbes passaient sous sa porte. Elle se demandait comment il arrivait à tenir ce rythme de fou et eut très vite une réponse : il ne le tenait pas.
Alors, fatalement, quelquefois ça pétait. Il poussait une gueulante en ouvrant la porte du réfrigérateur parce que les aliments étaient mal rangés ou mal"
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"T'as pas un truc à me dire ? Parce que c'est le moment où jamais...Tu sais, un truc du genre : Je veux pas que tu partes. Bon qu'est-ce que t'attends pour dire ça ? Parce que c'est tout ce que je veux entendre moi, tout ce que je veux, c'est me dire qu'il y a quelqu'un pour me retenir, tout ce que j'attends, c'est que tu me dises "RESTE" !"
"Baisons, trinquons, allons nous promener, donnons nous la main, attrape-moi par le cou et laisse moi te courir si tu veux mais... NE tombons pas amoureux... S'il te plait."
Le film de Claude Berri: