La fée carabine est un roman policier de Daniel Pennac paru en 1987. Toute l'action se déroule dans le quartier de Belleville à Paris.
L'inspecteur de police Vanini faisait un tour de quartier quand il est tué par une vieille dame qui portait un fusil dans son panier. Le petit, qui a assisté au meurtre, rentre chez lui pour informer sa famille. Il leur raconte qu'il a vu une "fée" en train de transformer la tête d'un homme en fleur (la tête du policier a explosé à cause du coup de feu).
L'inspecteur de police Vanini faisait un tour de quartier quand il est tué par une vieille dame qui portait un fusil dans son panier. Le petit, qui a assisté au meurtre, rentre chez lui pour informer sa famille. Il leur raconte qu'il a vu une "fée" en train de transformer la tête d'un homme en fleur (la tête du policier a explosé à cause du coup de feu).
L'auteur fait alors la présentation de la tribu Malaussène: La mère, Benjamin (l'aîné) et le reste des frères et soeurs chacun d'un père différent (Louna, Clara, Thérèse, Jérémy ...)
Ils hébergent chez-eux quelques vieillards du quartier qui jouent le rôle des grand-parents des enfants.
Les inspecteurs Pastor et Van Thian commencent une enquête pour essayer de trouver le tueur de vieilles dames et aussi celui qui a drogué torturé et jeté sur une peniche une jeune femme inconnue.
Stojilkovicz, oncle de Benjamin et ex-révolutionnaire Yougoslave, s'occupe de vieilles dames. La veuve Dolgorouki, une de celles-ci, se fait trancher la gorge en rentrant chez elle.
Pastor découvre l'identité de la jeune fille retrouvée sur la péniche. Elle est Julie Corrençon, jeune journaliste fiancée de Benjamin. On pense qu'il a quelque chose à faire à toute l'affaire.
Van Thian raconte à Pastor que Stojil entraîne les vieilles dames au tir dans les catacombes de Paris. Il est arrêté par la police.
On découvre la combine du commissaire Cercaire avec l'architecte Ponthard Delmaire et toute l'affaire des drogues.
Pastor est parti avec la mère des Malaussène dont il est tombé amoureux et Van Thian finira par vivre chez les Malaussène.
Les inspecteurs Pastor et Van Thian commencent une enquête pour essayer de trouver le tueur de vieilles dames et aussi celui qui a drogué torturé et jeté sur une peniche une jeune femme inconnue.
Stojilkovicz, oncle de Benjamin et ex-révolutionnaire Yougoslave, s'occupe de vieilles dames. La veuve Dolgorouki, une de celles-ci, se fait trancher la gorge en rentrant chez elle.
Pastor découvre l'identité de la jeune fille retrouvée sur la péniche. Elle est Julie Corrençon, jeune journaliste fiancée de Benjamin. On pense qu'il a quelque chose à faire à toute l'affaire.
Van Thian raconte à Pastor que Stojil entraîne les vieilles dames au tir dans les catacombes de Paris. Il est arrêté par la police.
On découvre la combine du commissaire Cercaire avec l'architecte Ponthard Delmaire et toute l'affaire des drogues.
Pastor est parti avec la mère des Malaussène dont il est tombé amoureux et Van Thian finira par vivre chez les Malaussène.
Quelques critiques:
(...) l'originalité et la complexité de l'intrigue imaginée par Daniel Pennac, ainsi que son sens de l'humour, sont en permanence la source de surprises pour le lecteur.
Pennac est un génie, savoir donner autant de plaisir et de bonheur à ses lecteurs, il faut toute son écriture incroyablement imagée et riche pour réussir un tel pari. La Fée Carabine est celui de la série qui remporte la palme, drôlissime, inventif, poétique,
Extrait du roman:
"C'était l'hiver sur Belleville et il y avait cinq personnages. Six, en comptant la plaque de verglas. Sept, même, avec le chien qui avait accompagné le Petit à la boulangerie. Un chien épileptique, sa langue pendait sur le côté.
La plaque de verglas ressemblait à une carte d'Afrique et recouvrait toute la surface du carrefour que la vieille dame avait entrepris de traverser. Oui, sur la plaque de verglas, il y avait une femme, très vieille, debout, chancelante. Elle glissait une charentaise devant l'autre avec une millimétrique prudence. Elle portait un cabas d'où dépassait un poireau de récupération, un vieux châle sur ses épaules et un appareil acoustique dans la saignée de son oreille. A force de progression reptante , ses charentaises l'avaient menée, disons, jusqu'au milieu du Sahara, sur la plaque à forme d'Afrique. Il lui fallait encore se farcir tout le sud, les pays de l'apartheid et tout ça. A moins qu'elle ne coupât par l'Érythrée ou la Somalie, mais la mer Rouge était affreusement gelée dans le caniveau. Ces supputations gambadaient sous la brosse du blondinet à loden vert qui observait la vieille depuis son trottoir."
La plaque de verglas ressemblait à une carte d'Afrique et recouvrait toute la surface du carrefour que la vieille dame avait entrepris de traverser. Oui, sur la plaque de verglas, il y avait une femme, très vieille, debout, chancelante. Elle glissait une charentaise devant l'autre avec une millimétrique prudence. Elle portait un cabas d'où dépassait un poireau de récupération, un vieux châle sur ses épaules et un appareil acoustique dans la saignée de son oreille. A force de progression reptante , ses charentaises l'avaient menée, disons, jusqu'au milieu du Sahara, sur la plaque à forme d'Afrique. Il lui fallait encore se farcir tout le sud, les pays de l'apartheid et tout ça. A moins qu'elle ne coupât par l'Érythrée ou la Somalie, mais la mer Rouge était affreusement gelée dans le caniveau. Ces supputations gambadaient sous la brosse du blondinet à loden vert qui observait la vieille depuis son trottoir."
(...)
"Et elle pressa sur la détente.
Toutes les idées du blondinet s'éparpillèrent. Cela fit une jolie fleur dans le ciel d'hiver. Avant que le premier pétale en fût retombé, la vieille avait remisé son arme dans son cabas et reprenait sa route".
Toutes les idées du blondinet s'éparpillèrent. Cela fit une jolie fleur dans le ciel d'hiver. Avant que le premier pétale en fût retombé, la vieille avait remisé son arme dans son cabas et reprenait sa route".
Bande annonce "Au bonheur des ogres", film de la Saga Malaussène
No hay comentarios:
Publicar un comentario